Troubles cognitifs

La cognition est l’ensemble des processus mentaux liés à la connaissance.
Le cerveau se sert de plusieurs fonctions qui permettent au nourrisson, a l’enfant puis a l’adulte de connaitre son corps et son environnement.

Fonctions principales de la cognition :

La perception : capacité de reconnaître une information interne (corps) et/ou externe (environnement)

L’attention : Sélection et maintient d’une information à la conscience

La mémoire : Capacité à enregistrer et à retrouver une information

Le langage : Capacité a communiquer (émettre et recevoir une information)

La motricité : Capacité a effectuer des gestes coordonnées dans un but précis

Il existe plusieurs forme de troubles cognitifs, le plus connus étant la dyslexie.

La dyslexie est définie par l’Organisation Mondiale de la santé comme un trouble spécifique de la lecture/écriture. Elle est souvent associée à une dysorthographie et parfois à une dyspraxie, une dyscalculie, une hyperactivité / des troubles de l’attention, et/ou une précocité intellectuelle. (INSERM 2007).
Les causes de ces troubles cognitifs ne sont pas encore bien connues. Les scientifiques parlent de facteurs génétiques, et neuro-développementaux… (INSERM 2007)
D’autres études mettent en évidence le lien entre dyslexie développementale et trouble postural (Kohen-raz 2007, Patel et al 2010…).

Nous pouvons retenir que :

• Les dyslexiques sont moins stables que les non-dyslexiques (Kapoula et Bucci 2007)
• Une bonne stabilité favorise les capacités cognitives (Quant et al 2004, Reilly et al 2008)
• Les personnes instables ont plus de difficultés d’attention que les personnes stables (Refern et al 2004).

En conséquence, chez les enfants présentant un trouble cognitif ( dyslexie, …), le cerveau manque d’énergie pour gérer les taches cognitives car il en dépense trop pour gérer prioritairement la posture et l’équilibre.

L’objectif du podologue posturologue sera donc de libérer les capacités cognitives en améliorant la stabilité (Bourgeois et Lecoq 2009, Viera 2009.)

La meilleure façon d’améliorer la stabilité se fait à partir du pied (Peterka et Black 1990), à l’aide de semelles posturales, qui ont montré leur efficacité concernant la stabilisation du bassin chez les dyslexiques (Recoules 2008).

La prise en charge posturale se fera toujours en complément de l’orthophoniste, du psychomotricien, du psychologue…

La pluridisciplinarité est la clef de la réussite !